Thomas (il/elle) est heureux de revenir à Shad à l'Université Laurentienne où il est professeur à l'École des sciences naturelles.

Les recherches de Thomas portent sur le lien entre la diversité génétique et la complexité biologique. Les recherches de son groupe se concentrent sur le métabolisme, le stress et les réseaux génétiques, souvent à l'aide du système modèle de la mouche des fruits, mais certains projets impliquent des microbes, des vertébrés ou une variété d'invertébrés, et les lieux de recherche vont des lacs régionaux jusqu'aux profondeurs d'une mine de nickel en activité. Dans le cadre d'un projet, Thomas et ses étudiants utilisent des mouches drosophiles, un tapis roulant et le laboratoire de physique des particules SNOLAB, situé à deux kilomètres sous terre, pour comprendre la physiologie des profondeurs et la biologie du stress.

Les contributions de Thomas dépassent également le cadre universitaire et s'étendent à la communauté non scientifique. En tant que communicateur scientifique engagé et partenaire de Science Nord, le deuxième plus grand centre scientifique du Canada, Thomas a fait connaître l'importance de la recherche en génétique en tant que conférencier TEDx, éducateur et écrivain. Depuis plus de dix ans, il organise une exposition d'art scientifique, plus récemment en partenariat avec Science Nord. Son article pop-sci sur le piégeage des mouches - et la science des espèces modèles - a été consulté près de 550 000 fois sur TheConversation.ca, une source d'informations universitaires en ligne.

En dehors de la science, Thomas est un pagayeur et un rameur actif et dirige un programme ParaSport qui rend ces sports accessibles aux personnes souffrant de handicaps physiques, intellectuels ou de troubles du développement. Depuis 2007, ce programme primé soutient à la fois des athlètes de haut niveau et des athlètes de loisir, et constitue un élément central du sport accessible dans le nord de l'Ontario.