Shad 2026: Date limite de dépôt des candidatures : 1er décembre 2025 - POSEZ VOTRE CANDIDATURE DÈS MAINTENANT !

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Que se passe-t-il lorsque des centaines de jeunes créateurs de changement de tout le pays se réunissent pour un mois de STEAM et d'esprit d'entreprise ?

Ils collaborent, innovent et acquièrent de nouvelles perspectives. Ils grandissent et nouent des liens avec des jeunes partageant les mêmes idées. Ils vivent de nouvelles expériences et élaborent des solutions pour le défi de conception du monde réel de Shad.

Chaque année, les Shads élaborent des solutions STEAM4Good innovantes pour résoudre un problème concret qui touche les Canadiens. L'amélioration de la sécurité alimentaire, la résilience face aux catastrophes naturelles et la réduction des déchets ne sont que quelques-uns des thèmes sur lesquels les équipes d'étudiants se sont penchées par le passé. Mais en juillet prochain, les Shads plongent dans le grand bain et s'attaquent à la question :

Comment pouvons-nous aider les Canadiens à traiter notre eau douce avec plus de respect ?

Le Canada détient 20 % des ressources mondiales en eau douce, dont 7 % sont renouvelables. De nombreux facteurs influent sur cet approvisionnement - contamination, changement climatique, surconsommation, etc. - et sur l'accessibilité de l'eau pour tous les Canadiens, en particulier ceux qui vivent dans des communautés isolées ou autochtones.

Il appartiendra aux Shads de faire des recherches, de lancer des idées et de réfléchir à leurs solutions en adoptant une approche centrée sur l'être humain.

Mais ils ne seront pas laissés à eux-mêmes. Tout au long du mois, chaque équipe travaillera avec des mentors et utilisera un cadre de réflexion sur la conception pour guider ses pensées et sa créativité. Elles entendront également des experts de l'eau - Pascale Champagne, Martyn Clark et Dawn Martin-Hill - qui présenteront à Shads leur propre point de vue et leurs recherches sur le sujet.

"Au cours de la prochaine décennie, l'eau deviendra de plus en plus importante, car nos jeunes deviendront les dirigeants de notre pays et les moteurs de l'innovation. Je pense qu'elle pourrait devenir beaucoup plus politique et que l'accès à l'eau potable sera une question clé à résoudre pour leur génération", déclare Pascale Champagne, directrice de la recherche et des affaires académiques à l'INRS, titulaire d'une chaire de recherche du Canada en ingénierie des bioressources et professeur à l'université Queen's. "Il faut être créatif pour trouver des solutions dès maintenant, poser les bonnes questions, encadrer les politiques potentielles et les mettre en œuvre. "Il sera important de faire preuve de créativité pour trouver des solutions dès maintenant, de poser les bonnes questions et d'encadrer les agendas politiques potentiels.

Les Shads utiliseront une approche multidisciplinaire pour développer leurs solutions, en s'appuyant sur les compétences uniques de chacun de leurs coéquipiers et en gardant à l'esprit les différents aspects du programme MEETS. "Une grande partie de notre travail consiste à élaborer des modèles, des ensembles de données et des outils pour permettre à la société de relever les principaux défis liés à l'eau", explique Martyn Clark, directeur associé du Centre for Hydrology and Coldwater Laboratory et professeur à l'université de Saskatchewan. "Tous mes travaux sont de nature interdisciplinaire. Lorsque l'on parle d'hydrologie, il faut intégrer l'expertise de la biologie terrestre, de la science atmosphérique, de la science des eaux souterraines, des sciences sociales et des mathématiques appliquées."

Les panélistes et les experts de Shad2021. De gauche à droite : Pascale Champagne, Martyn Clark et Dawn Martin-Hill.

Alors que la collaboration et les points de vue interdisciplinaires sont de plus en plus adoptés par le monde universitaire, il est important de se rappeler que ces méthodes ont toujours été au cœur du savoir indigène.

"C'est une période de renaissance, car la science commence à penser davantage comme les peuples autochtones, c'est-à-dire que toutes ces choses sont liées et interdépendantes et que nous devons travailler ensemble pour résoudre ces problèmes", explique Dawn Martin-Hill, professeur et présidente du programme d'études autochtones de l'université McMaster. "Il est intéressant de noter que la technologie est le domaine dans lequel notre peuple est le plus à l'aise, car notre réalité virtuelle comporte un élément de narration, ce qui correspond à ce que les anciens voulaient.

Dawn Martin-Hill travaille avec des jeunes sur des projets communautaires, réunissant des informaticiens, des hydrologues, des anciens, des chefs traditionnels, des chasseurs et d'autres personnes encore, afin de travailler avec les communautés indigènes pour qu'elles deviennent plus autonomes en ce qui concerne leur source d'eau locale.

"Notre équipe est toujours surprise de constater à quel point les populations autochtones sont et ont toujours été tournées vers la science. Pendant un siècle, ils n'ont tout simplement pas participé à cette conversation. Maintenant qu'ils le sont, en tant qu'anthropologue, je pourrais écrire à quel point ces conversations sont fascinantes et vont dans des endroits inattendus.

Alors que les élèves élaboreront des solutions innovantes d'ici la fin du mois de juillet, Susan Gorbet, l'une des personnes à l'origine du défi de conception de cette année, estime que leur capacité à collaborer leur permettra d'aller beaucoup plus loin dans leur propre parcours personnel après Shad.

"La capacité à travailler de manière créative et en collaboration devient de plus en plus essentielle dans tous les domaines", déclare Susan. "Quelle que soit la carrière des Shad - scientifiques, entrepreneurs, artistes, ingénieurs ou éducateurs - l'accent mis sur la recherche de problèmes et l'impact humain, qui est au cœur de la pensée design, sera quelque chose qu'ils pourront emporter avec eux et utiliser pour relever n'importe quel défi. En apprenant aux enfants à concevoir, on leur apprend qu'ils peuvent changer le monde !

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